Le Telegraphe et Satellites of Dance s'associent et reçoivent Jako Maron, un alien sonore. Un franc-tireur pour qui tradition rime avec expérimentation. À La Réunion, il est l’auteur d’une combinaison rare, comme une extension électro du folklore réunionnais : il propulse les musiques traditionnelles de ce coin du monde (maloya et séga) dans un futur libre de toute contrainte.

Avec Jako Maron, chaque son est une expérience et chaque mot une rencontre. On entend ici l’immense voix de Danyèl Waro se lover dans un dub profond, là des échos de tambours rituels dialoguer avec des breakbeats tueurs, plus loin le spoken word de poètes anglo-saxons se fondre dans un groove oblique.

Jako Maron ne cherche pas la fusion globale. Il sait que ses propres racines lui permettent de toucher à l’universel, et que ses moyens pour y parvenir sont électroniques. Au passage, il dézingue avec plaisir les clichés associés à l’électro version tropicale : beats qui claquent, maloya malaxé, basses majuscules, travail de la matière sonore… Mahavélouz, son dernier album, est décrit comme un appel à rassembler les esprits et les gens. Taillée pour la scène, la danse et la transe, la formule rassemble et balaye tout sur son passage : l’électronique façon maloya se fait cyclone !

Passant haut la main l’épreuve de la scène, le son Maron est endémique et sans compromis. Une vraie aventure, en somme.

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Une invitation organisée de paire avec Satellites of Dance : rejoignez l'atelier de danse du 18 juin, et ne manquez pas le dancefloor et dj set de Yaguara juste après Jako Maron ! Un after largement inspiré par l'artiste réunionnais, qui compte parmi les plus grandes influences de Yaguara.

Satellites of Dance est un dancefloor, qui remet l’expérience collective de la danse au centre.

> Comment ça marche ?
Les dj sets de Satellites of Dance sont créés et mixés en live par Yaguara, allias de Frank Micheletti, chorégraphe et directeur de la compagnie Kubilaï Khan Investigations.
La musique est là pour faire danser, sauf qu’ici, aucun micro, aucune consigne, Yaguara fait confiance dans le choix de ses vinyles (musique afro et caribéennes) ; et dans le pouvoir du collectif.
Le dancefloor est un espace relationnel où la spontanéité reste la plus belle des danseuses.
Depuis plus de dix ans, Satellites of Dance connecte les danseurs, d’un jour et de toujours, dans toute la France.

> Quel est le secret ?
La musique, oui !
La communauté, aussi ! 19 000 personnes satellisées, des événements depuis 2018 partout en France et dans la région toulonnaise, et dans la foule des complices...! En effet, des danseurs de la compagnie s’infiltrent dans le dancefloor.

Chaque Satellite of Dance vient avec une proposition, celle d’un atelier où les danseurs de la compagnie transmettent leur groove pour habiter pleinement le dancefloor. Les participants de l’atelier deviennent alors complices et ambassadeurs dans la soirée. Lors du dancefloor, les danseurs de la compagnie et les ambassadeurs complices sont infiltrés pour simplement danser et vibrer avec les participants. Impossible de ne pas céder à l’envie de danser quand quelqu’un en face de nous danse au plus libre. Inspiration, effet de groupe, tout le monde ose, tout le monde danse. Personne n’est obligé, personne n’est guidé. Juste des personnes qui dansent, à côté, dedans, et le tour est joué !

> Je participe à l'atelier vendredi 18 juin !