On est perdu dans la vie, dans ce que l’on écrit, dans ce que l’on crée, quand on veut s’interroger précisément sur la nature de l’identité de quelque chose… C’est peut être un état, quelque chose qui est tombé là, qui s’empare de vous et vous tient par les deux épaules fortement. Ça ne connaît pas de pause… Quant à l’origine ?!… On ne sait finalement pas trop d’où ça vient, où ça va et qu’est ce que c’est. C’est juste ça… Ou peut être autre chose, quelqu’un d’autre… Le titre est inspiré du peintre René Magritte et de ses œuvres interrogeant la différence entre l’objet et sa représentation.
L’identité nous est donnée malgré nous, dès la naissance et, peu à peu, elle nous revient. Ainsi on devient « je » pour façonner cette identité, la détourner, la détruire ou simplement l’accepter. Mais avons-nous réellement le pouvoir de choisir ? La pensée, l'identité nous modifient-elles ? Nous torturent-elles ? Pouvons-nous être « sans » un instant ?
Par ce solo, Marion Alzieu traite de la manière d’exorciser la notion d'identité, en dansant quelque chose qui se passe entre les
idées, à travers l'absence peut-être. Il ne s’agit plus de connaître le monde ou l’être mais de transformer les idées, avec l'urgence de se jeter.
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La soirée se poursuivra avec un Dj set de Sabor a Mi, à partir de 22h >> infos ICI <<